Reportage

Un dinosaure en liberté (suite)

Tout d’abord, Monsieur J. Chalverat - alias Gicé - a tracé une esquisse du dinosaure, pour en réaliser ensuite une maquette. Il a choisi de représenter un diplodocus, le plus grand dinosaure ayant vécu “en Suisse”, parce que le 95% des empreintes trouvées sur le site de Courtedoux se rapportent à cette espèce-là. Sur cette maquette, des coupes transversales ont été tracées puis agrandies sur des panneaux de bois aggloméré. Ces profils ont alors été assemblés puis lattés. Les sculpteurs ont commencé par construire le cou et les pattes. La surface a été sculptée et poncée pour reproduire les formes du diplodocus. Toutes les autres parties ont été fabriquées de la même manière. Après, les sculpteurs ont enduit toutes les pièces de polyester et les ont assemblées.
L'atelier de construction n’était pas assez grand pour soulever le dinosaure et fixer les pieds. Il a donc fallu le déplacer devant le hangar et le protéger des intempéries en le plaçant sous une yourte chauffée à au moins 14°. En-dessous de cette température, il est impossible de travailler les résines synthétiques.

Après avoir fixé les pattes, les constructeurs ont réalisé la peau. Ensuite, c'était le moment de peindre l’animal préhistorique. Mais, avant d’appliquer la couche de finition, il a fallu procéder à des essais. On ne connaît malheureusement pas la couleur des dinosaures; le choix s’est donc porté sur un gris foncé qui permet à la sculpture de bien se détacher sur le paysage.

Une fois terminé, le dinosaures de 18 m, soit la taille d’un adulte moyen, a été hissé sur un camion-grue qui l’a emmené au rond-point. Le convoi a fait une halte au marché de Saint-Martin pour la plus grande joie de tous les curieux.

Arrivé au carrefour, une autre grue a soulevé l’animal et l’a déposé sur un socle en béton où on l’a arrimé grâce aux croix métalliques présentes sous les pattes.
Depuis ce jour, le dinosaure adresse un sourire accueillant à tous les passants et les invite à venir visiter soit le site de Courtedoux, soit le Préhisto-park de Réclère. (http://www.prehisto.ch/)

 

 

Les photos ont été gracieusement mises à notre disposition par M. J. Chalverat.


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