Les phoques

- Les espèces de phoques vivant en Antarctique

- L’alimentation des phoques

- Leurs moyens de résistance au froid

- Le mode de vie du phoque de Weddell, du léopard de mer et de l’éléphant de mer

 

1) Les espèces de phoques vivant en Antarctique

- Le phoque de Ross

- Le phoque de Weddell

- Le phoque crabier

- Le léopard de mer

- L’éléphant de mer

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Phoques

Photo reproduite avec l'accord du

Britsh Antarctic Survey

 

 

2) L’alimentation des phoques

Le phoque de Ross se nourrit surtout de calmars.

Le phoque de Weddell, lui, préfère les poissons tandis que le phoque crabier récolte du krill* à l’aide du " tamis " que forment ses dents.

Le léopard de mer est piscivore comme les autres, seulement il est tellement gourmand qu’il s’attaque aussi à d’autres phoques, à des manchots ou à des dauphins. Le léopard de mer est muni de longs crocs et de mâchoires qui s’ouvrent considérablement. Parmi les trois douzaines de pinnipèdes, il est le seul à faire entrer dans son régime alimentaire des mammifères et des oiseaux.

Enfin, l’éléphant de mer se nourrit de poissons, de crustacés et de mollusques.

Krill

Photo reproduite avec l'accord du

Britsh Antarctic Survey

* krill : c’est du plancton formé de petits crustacés marins ressemblant à des crevettes qui se rassemblent en bancs denses. Le krill se trouve particulièrement dans les eaux de l’Antarctique.

 

3) Leurs moyens de résistance au froid

Les animaux marins bénéficient de conditions de vie moins rudes que les animaux terrestres.

La température des eaux polaires se maintient souvent aux alentours de 0 °C.

La peau du phoque est couverte de poils chez certaines espèces, mais chez d’autres, elle est parfaitement nue. Ces animaux dépendent donc totalement de leur couche de graisse pour se protéger du froid. Les mammifères marins doivent maintenir une température épidermique assez élevée pour empêcher que les tissus ne gèlent et ne subissent des dommages, et suffisamment basse pour éviter une dépense d’énergie trop importante. Chez ces animaux, le transfert de la chaleur entre la peau et le corps est assuré par un système circulatoire très bien réglé. Il y a une différence d’environ 24 °C entre la température interne de leur corps et celle de leur peau.

Lorsque ces animaux se reposent sur la banquise, leur ventre est en contact avec la glace tandis que le reste du corps est exposé à la chaleur du soleil. Grâce à la modification de leur circulation sanguine, un système pour régler la chaleur s’établit dans les différentes parties de leur organisme évitant ainsi que les tissus ne soient endommagés. La température des nageoires peut varier plus efficacement et plus rapidement que la température du reste du corps. Ils ont aussi une température plus élevée dans leurs extrémités pour se protéger du froid, comme chez les mammifères terrestres et chez les oiseaux.

 

4) Le mode de vie chez le phoque de Weddell, le léopard de mer et l’éléphant de mer

Le phoque de Weddell est un passager des glaces dérivantes où les femelles mettent bas à l’abri d’un iceberg, elles sont aidées par un curieux oiseau : le Skua, qui fait office de sage-femme en coupant d’un coup de bec tranchant comme un rasoir le cordon ombilical du petit.

Le léopard de mer a des dents pointues et tranchantes et c’est la terreur des jeunes phoques.

Le géant de l’espèce, l’éléphant de mer dont le museau, beaucoup plus qu’une trompe offre l’aspect d’une repoussante verrue. Au printemps, arrivant à terre, les vieux mâles s’attribuent un territoire. Car c’est l’occasion de batailles que se livrent ces animaux de 3 tonnes dressés les uns contre les autres et se mordant cruellement. Souvent blessés à mort, les vaincus sont férocement rejetés à la mer, tandis que les vainqueurs, maîtres du rivage, s’emploient à peupler puis à défendre leur harem contre l’envie des jeunes célibataires, attirés par de belles peu farouches et pas mécontentes de jouer un tour à leur Seigneur et Maître !

Le séjour à terre dure 3 mois. Mais, avant le grand départ l’éléphant de mer va muer et changer sa peau contre un habit tout neuf. Durant cette mue, l’animal se traîne, se roule, se frotte, se gratte, il arrache sa peau morceau par morceau en exprimant une sorte de plainte continue.

Audrey - CSG Nivelles