Les manchots

 

 

Le manchot Empereur est le plus connu. Peut-être parce que c’est le plus grand : il mesure jusqu’à un mètre vingt et pèse plus ou moins trente kilos (adulte). On en compte environ cent-trente-cinq milles individus.

Comme tous les manchots, ils vivent en grandes colonies ce qui est un excellent système de défense contre les prédateurs et le froid.

Il se différencie des autres espèces par plusieurs points :

A l’automne, en avril plus précisément, les manchots Empereurs migrent sur les lieux de reproduction, vers le sud, sur les glaces. Les femelles pondent un œuf en mai­juin et le laisse au soin du père. Pendant environ deux mois, celui-ci va maintenir cet œuf sur ses pieds et le couvrir par un replis du ventre afin de le protéger du froid. Bien souvent d’ailleurs, les mâles se serrent les uns contres les autres pour maintenir leur température.
Pendant toute cette période ils se déplacent peu ne s’alimentent pas, ils peuvent perdre ainsi 45% de leur poids.
Les femelles qui étaient retournées se nourrir en bord de mer, reviennent s’occuper des nouveaux-nés. Elles permettent ainsi aux pères d’aller s’alimenter.
Grâce àcette nidification hivernale, les jeunes grandissent au printemps et en été, c’est-à-dire aux saisons riches en nourriture.

 

 

Le manchot àjugulaire, le plus petit, est caractérisé par une ligne noire sous le bec et les yeux.

Le manchot Papou présente, quant à lui, une tache blanche sur la tempe.

Une des caractéristiques de beaucoup d’espèces de manchots est l’organisation des nurseries : c’est-à-dire que les jeunes en duvet, qui n’ont plus besoin d’un contact parental permanent. Ils sont regroupés sous la surveillance de quelques adultes pendant que les parents absorbent de la nourriture qu’ils leur régurgiteront par la suite.

En plus du froid, les manchots doivent également lutter contre leurs prédateurs naturels : les orques, les phoques et les skuas qui sont de grands oiseaux marins qui volent les œufs ou s’attaquent aux jeunes.
A cela, risque de s’ajouter le tourisme qui perturbe les lieux de nidification en été et la pollution qui appauvrit les populations de krill (petites crevettes) et donc de poisson (soit la nourriture de base des manchots).

SWIERS K., L’antarctique, éd. Artis-Historia, Bruxelles, 1997.

ADAM H., Victoire pour les hommes victoire pour les pingouins, in Terre Sauvage, N°62, Mai 1992, pp.52-73.

http://perso.wanadoo.fr /sylvain.gebus/manchots.htm

http://www.edunet .ch/activite/wall/encyclopédie/faune/manchot.htm

Manchot, in encyclopédie Microsoft Encarta, SL, 1993-1996.

François-Xavier CSG NIVELLES 1°G