Amorce de l'histoire (proposée par les enseignants) :
Par une belle journée ensoleillée du mois de juillet, une famille
étanchait sa soif sur la terrasse dun restaurant.
- Regarde maman, sur la bouteille de thé froid Antarctica il
y a un concours. On peut gagner un voyage de deux semaines en
Antarctique. Cest où ?
- Cest lopposé du Pôle Nord, cest à lautre bout de la terre,
tout au sud.
- Il doit faire drôlement chaud.
- Ah non mon chéri ! Il y fait très très froid, répond le papa.
- Alors il y a des ours blancs, des phoques, des esquimaux ?
- Je nen suis pas sûr, je crois avoir lu quil ny avait ni animal,
ni plante tellement il fait froid.
- Je vais envoyer cette étiquette.
- Tu as raison dessayer Claude, mais ne te fais pas trop dillusion,
vous serez des milliers pour une place, dit la maman.
- Non maman, pour deux, car ils disent quil y aura deux gagnants.
Fin août, Claude a reçu une lettre recommandée qui lui annonçait
quil était lun des heureux gagnants du concours Antarctica
! Lautre gagnant, une fille du même âge que lui, se prénommait
Amélie. Claude nen revenait pas. Sa maman a pris contact avec
le responsable du concours. La date du voyage est fixée aux vacances
dautomne. Vu lâge des gagnants, un des parents les accompagnera.
Samedi 14 octobre, aéroport de Genève, Claude et sa maman senvolent
pour Rio Grande, ville à lextrême sud de lArgentine. Ils y retrouvent
Amélie et sa maman. De là, ils embarquent sur le bateau Antarctica.
Ils prennent ensuite un avion pour la base de "Queen Maud", départ
de leur découverte du Pôle Sud ... |
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Suite rédigée par la classe de Lutry-Echerins (Suisse) (voir les suites qui avaient concouru)
En fin d'après-midi, nos deux gagnants et leur maman atterrissent
à la base de Queen Maud. Ils font connaissance avec leurs guides
qui les emmènent à leur hôtel. Les bagages sont chargés sur les
remorques des deux motoneiges et en route pour l'aventure. Ils
"roulent" pendant une heure, puis s'arrêtent. Les enfants et leur
maman regardent autour d'eux, tout est blanc, le soleil brille
sur la neige.
- C'est quoi cet immense bloc de glace là-bas ? demande Amélie.
On dirait un iceberg.
- C'est votre hôtel, répond le guide.
- Mais on va geler ! dit une maman.
- Ne vous en faites pas, tout est prévu ! Nous avons de bonnes
couvertures chaudes et des habits adéquats. Allons-y, il va bientôt
faire nuit.
Les voilà devant l'hôtel Antarctica, c'est le seul 5 flocons de
tout le continent. A l'entrée, ils doivent chausser des patins
à glace pour se déplacer. Leurs chambres sont au deuxième étage.
Ils y montent en télépatins. Leurs chambres sont grandes, une
lumière bleutée les éclaire.
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Les meubles sont taillés dans la glace, sauf leur lit, et ils
sont recouverts d'épaisses couvertures.
Ils enfilent les habits spéciaux pour avoir chaud, puis ils descendent
pour souper. Ils prennent la piste de bob qui arrivent directement
dans la salle à manger. Ils s'installent à leur table et ce sont
des pingouins qui leur apportent les plats. Après cette longue
journée. Ils sont contents d'aller au lit.
- Je suis étonnée, je n'ai même pas froid ! dit la maman de Claude,
et pourtant je suis assez frileuse. Allez, bonne nuit ! |
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Le lendemain matin, ils partent en traîneau pour un safari des
glaces le long de la banquise.
- Oh regarde maman, des bébés phoques ! dit Amélie.
- Passe-moi les jumelles, je vois un jet d'eau sur la mer, ce
doit être une baleine.
- Tu as raison Claude, dit le guide. C'est une baleine bleue.
La journée est merveilleuse. Ils voient plein d'autres animaux,
des phoques, des manchots empereurs, des oiseaux, un renard et
même un narval.
- Il est temps de rentrer car le vent commence à se lever, annonce
un des guides.
- Oh, non ! Pas encore, c'est tellement beau, dit Claude.
- Dans cette région, il faut être prudent.
Le vent se met à souffler de plus en plus fort. La neige se met
aussi à tomber. Une véritable tempête se déchaîne. Les guides
arrêtent les traîneaux.
- Il faut vite construire un igloo pour se protéger de cette tempête.
- On va passer la nuit ici ? Demande Claude.
- Oui, c'est plus prudent.
Les deux guides découpent de gros blocs de glace. L'igloo terminé,
les six personnes prennent place à l'intérieur et se serrent pour
avoir chaud. Dehors, la tempête fait rage et devient plus en plus
forte ... |
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Suite rédigée par la classe de Lutry-Marionnettes (Suisse) (voir les suites qui avaient concouru)
La tempête dure déjà depuis plusieurs heures. Les pingouins à
l'hôtel s'inquiètent de l'absence de leurs clients. Ils décident
de partir à leur recherche en motoneige. Après avoir mis la clé
de contact...
- Broum, broum, brrrrrrrrrrrr.... br....pt..ptt .......
Impossible de démarrer.
Une maman pingouin dit à son fils :
- Va chercher ton grand-papa, il est avec ta petite sur en train
de se préparer.
Le grand-père arrive et dit :
- Oh là, là, ça ne démarre pas, ce n'est plus de mon âge de réparer
des véhicules si modernes. Je vais appeler ton mari, il saura
quoi faire.
- Glaçon ? Où es-tu ?
- Laissez-moi tranquille, je suis aux toilettes !
- Dépêche-toi un peu on a besoin de toi !
- Je ne peux pas, mes fesses sont collées sur la cuvette glacée
!
- Tire la chasse d'eau bouillante et ça ira mieux !...
- Oui merci, ça a marché !
Finalement Glaçon arrive à réparer le véhicule et les voilà partis
à la recherche des enfants et de leur maman.
Du côté de l'igloo, c'est une catastrophe. Un violent coup de
vent a démoli les blocs de glace et ils se détachent les uns après
les autres. Les 6 personnes se retrouvent dans la tempête. Amélie
dit :
"Regardez là-bas, une ombre qui s'approche de nous !"
Claude demande : "Mais qu'est-ce que c'est ?"
Tout le monde est terrifié sauf les guides. Ils les rassurent...
- Ne vous inquiétez pas, c'est un éléphant de mer. Ce sont des
animaux très gentils et ils vont venir nous aider. Ils nous ont
déjà sauvé la vie.
Claude s'exclame : "Racontez-nous ce qui s'est passé !"
Un des guides prénommé John raconte : "Nous nous sommes retrouvés
une fois sur un iceberg qui était en train de se briser. Les éléphants
de mer sont arrivés, nous ont porté sur leur dos et nous ont ramené
sur la banquise. Nous serions morts de froid dans cette eau glacée.
Depuis ce jour, ils sont devenus nos amis et nous n'avons plus
peur d'eux. Pour les remercier nous leur avons offert un festin
de krills.
L'éléphant de mer arrivé vers eux, il voit que ses amis sont une
nouvelle fois en détresse. Il pousse un cri terrifant qui inquiète
la maman de Claude. Après ce cri d'appel, une dizaine d'éléphants
de mer viennent et se mettent autour d'eux pour former un igloo.
Les plus jeunes se mettent dessus pour ne pas être écrasés.
A quelques centaines de mètres de là, les pingouins ont entendu
ce cri terrifiant et s'inquiètent pour les voyageurs. Ils se demandent
ce qui peut bien être en train de leur arriver. Apeuré, le plus
jeune des pingouins tombe dans les flocons (les pommes).
Son grand-papa voyant son petit fils évanoui perd son dentier.
- Ohé, mon chechi chou ? Minche, ché perchu mon chantier !
Claude dit à sa maman : "Regarde, voilà les pingouins de l'hôtel.
Ohé, ohé nous sommes là !
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Un gros vieux éléphant de mer s'enlève de sa place pour laisser
un passage aux nouveaux arrivés. Les pingouins entrent et s'assurent
que tout le monde va bien.
- Quelle journée pour mon anniversaire dit le grand-papa pingouin
qui vient de remettre son dentier.
Claude, surpris : "C'est votre anniversaire ?"
- Oui mon p'tit gars, j'ai 100 ans aujourd'hui !
La tempête commence à se calmer les éléphants de mer se remettent
sur leur nageoires. Pour les remercier d'avoir sauvé les 6 explorateurs,
les pingouins applaudissent avec leur queue et les voyageurs avec
leurs mains. Aussitôt les éléphants de mer se mettent à chantonner
"Joyeux anniversaire" et la fête commence... |
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Suite rédigée par la classe de Marin (Suisse) (voir les suites qui avaient concouru)
Toute l'assemblée se réunit pour fêter dignement grand-papa pingouin.
On apporte un grand gâteau aux poissons avec cent bougies dessus.
Les éléphants de mer reprennent de plus belle chacun dans leur
langue sur l'air de "Happy birthday to you". N'oublions pas que
l'Antarctique est une terre qui appartient à tous et que même
les éléphants de mer sont des immigrés !
Grand-père pingouin est très ému. Il veut souffler les cent bougies
d'un coup mais son dentier ne tient pas le choc. Le voilà qui
s'envole et qui atterrit dans un trou de pêche aménagé dans la
glace.
- Minche ! Mon chantier ! dit le grand-père tout déconfit.
- Ne t'en fais pas grand-père, regarde ce que je t'ai amené comme
cadeau, dit Glaçon en s'avançant avec un petit paquet de fête.
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- Oh ! Qu'ech'que ch'est ? dit grand-père, au bord des larmes ?
Il ouvre le paquet et découvre, oh surprise, un superbe dentier
tout neuf.
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Aussitôt, il le met dans sa bouche et c'est alors qu'une transformation
extraordinaire se produit. Pépé pingouin, lui qui commençait à
plier sous le poids des ans, se met soudain à retrouver une énergie
formidable. Il bondit sur ses deux pattes et commence à glisser
sur la glace comme un jeune premier. Les autres, stupéfaits, le
voient enchaîner les figures avec grâce et souplesse. Lorsqu'il
s'arrête enfin, triomphant, tous s'aperçoivent qu'un grand "S"
est venu se dessiner sur son ventre.
- Merci, gamin, il me va comme un gant ton dentier. Il me semble
que j'ai rajeuni de 80 ans.
Superpépé, car c'est ainsi qu'on le nomme désormais, va pouvoir
voler au secours des faibles et des opprimés.
Absorbés par la fête de Superpépé, personne n'a entendu, au loin,
le claquement sec de deux coups de feu. Seul Claude, qui s'était
éloigné du groupe quelques instants afin de satisfaire un besoin
urgent, a cru percevoir le cri d'un éléphant de mer. S'approchant
de l'endroit, il remarque alors des traces rouges sur la glace.
Ces traces mènent directement derrière une colline. N'écoutant
que son courage, Claude décide de s'approcher doucement. Quelle
n'est pas sa surprise de voir à 30 mètres devant lui, deux chasseurs,
avec leur carabine encore fumante, en train de commencer à dépecer
un éléphant de mer.
Claude n'en croit pas ses yeux. Qui sont ces hommes ? Comment
peut-on venir chasser l'éléphant de mer sur une terre aussi lointaine
et aussi paisible ?
- Il faut avertir les autres, se dit Claude, tout perturbé par
ce qu'il a vu. Le voilà qui court à grandes enjambées en direction
du camp où Superpépé montre toute l'étendue de ses capacités retrouvées. |
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Suite rédigée par l'école André Payand (France) (voir les suites qui avaient concouru)
En effet Superpépé semble plus léger qu'une plume : il n'a qu'à
taper de la patte trois fois sur le sol pour s'élever gracieusement
dans les airs sous les yeux écarquillés de ses invités...
"Je vole !!! s'exclame-t-il, ému de se sentir vraiment oiseau.
- Attention, pépé, tu risques de te faire mal, s'inquiète son
petit-fils Glaçon."
Mais grand-père Iceberg n'a pas le temps de le rassurer que Claude
arrive tout essoufflé en criant :
"Au secours, à l'aide ! C'est horrible ! Je viens de voir deux
chasseurs en train de trancher un éléphant de mer !
- Je les aperçois au loin, répond Superpépé, j'y cours, j'y vole,
rejoignez-moi... Je vais leur montrer de quelle glace je me gèle..."
Le pingouin, telle une fusée atterrit au sommet de la colline
et fait une glissade digne d'un champion de bobsleigh. Arrivé
en bas, il se retrouve bec à nez avec les chasseurs qui éclatent
de rire :
"Qu'est-ce que c'est que cette bête ?
- Vous n'avez pas le droit de tuer des animaux sans défense, s'exclame
Superpépé en reprenant ses esprits.
- Nous nous moquons bien de tes lois, stupide manchot, ricanent
les deux méchants.
- Vous allez finir en prison ! insiste le "vieux" pingouin.
- C'est sûrement pas toi qui vas nous arrêter..."
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Vexé, Superpépé fait une série d'acrobaties : rondade, flip, salto
arrière et vlan : saute sur les épaules d'un chasseur qui tombe
à terre, K.O.
"Avec mon nouveau dentier, j'ai plus d'un tour dans mon bec" se
dit-il tout fier...
L'autre individu prend son fusil mais il est aussitôt désarmé
par un violent coup de queue du pingouin.
"C'est pas pour rien que j'étais flocon noir à 18 ans ", lui dit
notre héros... |
C'est alors que Claude, accompagné de toute la bande, approche,
avec, en tête, une magnifique femelle pingouin. C'est trop d'émotions
pour Superpépé qui tombe raide dans les flocons. Quelques secondes
plus tard, il se réveille :
"Que vous êtes belle... murmure-t-il.
- Tu ne me reconnais pas ? demande la charmante créature.
- C'est toi ? Tu as rajeuni toi aussi et te voilà transformée
en Supermémé !"
Après ces drôles de retrouvailles, Supermémé ramène son mari à
la réalité :
"Que va-t-on faire de ces deux là ? demande-t-elle en montrant
les chasseurs.
- On n'a qu'à les jeter en prison, répond Superpépé.
- Pourquoi ne pas leur faire signer la charte de l'Antarctique
pour qu'ils ne chassent plus jamais ici ? demande Claude.
- Et pourquoi pas ? renchérit Superpépé.
- Mais il y a un os, ajoute Supermémé : elle n'existe pas, cette
charte.
- On n'a qu'à la faire ! propose Amélie.
- Oui, mais on n'y arrivera pas seuls, il faudrait avoir l'avis
de plusieurs enfants de tous les pays du monde, reprend Claude.
- Comment ? demande sa copine.
- J'ai une idée, dit Superpépé, allons surfer sur "www.pingouin.net".
Nous allons envoyer un message à tous les enfants de la liste
de l'Antarctique."
Amélie sort son portable et tape :
"Les amis, nous avons besoin de vous pour créer la charte de l'Antarctique.
Merci d'avance ;-)
A + "
Tous nos amis attendent les réponses avec impatience... |
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Suite rédigée par la classe de Parmain - Centre (France) (voir les suites qui avaient concouru)
Aussitôt connecté, le logiciel de messagerie semballe et sur
lécran une liste de réponses se met à défiler en vrac :
- daccord pour la charte
quelle bonne idée
braquer les braconniers
chasser
les chasseurs
sengager pour protéger les animaux de lAntarctique
buvez
Antarctica
laisser les chasseurs en paix
Tous les messages ne sont pas amicaux.
- La glace me monte au nez, sécrie Supermémé
- Il est givré cet expéditeur ! laisse échapper Glaçon.
- Si tous les pingouins se donnaient la main, rêve Superpépé.
Claude ne peut pas sempêcher de crier pour se faire entendre
:
- Mais regardez ! Il y a plein de messages qui sont pour la Charte,
on nest pas les seuls à vouloir défendre lAntarctique !
- De toute façon il ny a pas le feu à la banquise, il va falloir
rédiger les différents articles
Article premier, dit sa maman en prenant un ton sérieux, les signataires
sengagent à protéger les animaux
- Et leur milieu de vie !
- Une patinoire pour tous, et toutes les autres pour moi !!
- Crêpes glacées à tous les dîners !
- Sucettes de krills à volonté !
Ce nest plus une Charte, cest un catalogue de friandises pour
pingouins !
- Amélie, quest-ce que tu en penses ? demande Claude.
Pas de réponse, Amélie nest plus là, elle a disparu et les deux
chasseurs aussi.
"Tit, tit, tibidit" chante le portable de la maman dAmélie. Mais
un message sinistre apparaît sur lécran :
- Nous avons la gamine.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office"
/>
Envoyez un message dannulation et laissez tomber la charte, sinon
vous pouvez lui dire adieu. Ne cherchez pas à nous suivre, si
vous faites ce quon vous demande, vous la retrouverez à sept
heures GMT au pied du Holtanna.
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- Nous nallons pas geler sur glace, rugit Superpépé
- Nous pouvons suivre le signal du portable dAmélie, propose
John.
- Si on les suit, ils vont lui faire du mal, sinquiète la mère
de la kidnappée.
Supermémé tente de la rassurer :
- Ayez confiance, mille millions de glaçons nous la retrouverons
!
Aussitôt une course-poursuite sengage :
On monte à deux ou trois sur les scooters restants (les chasseurs
en ont volés deux), on démarre en dérapage contrôlé dans la direction
des traces de patins, plein sud vers lHoltanna
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Suite rédigée par la classe de Marin (Suisse) (voir les suites qui avaient concouru)
Au loin, la masse sombre de l'Holtanna se détache au milieu du
désert blanc. La température est très basse et il souffle un vent
du Nord qui pousse nos amis dans la bonne direction. En quinze
minutes de scooter, les voilà arrivés au pied de l'Holtanna.
- Que faisons-nous maintenant ? dit Claude, transi de froid.
- Surtout, nous devons être discrets afin de ne pas alerter les
chasseurs, répond Superpépé. Suivons le signal du portable d'Amélie
afin de savoir dans quel coin ils se cachent.
- Oh ! Regardez, une grotte, s'exclame Supermémé. Essayons d'y
entrer.
- Attendez, répond Superpépé. C'est dangereux. Les chasseurs sont
armés.
Ils n'hésiteront pas à tirer sur nous. Je vais entrer dans la
grotte et vous allez m'attendre ici. Si dans trente minutes, je
ne suis pas de retour, alors, entrez en force à votre tour.
Supermémé regarde son mari avec une larme à l'il. Quel courage,
tout de même ce Superpépé !
Notre vaillant grand-père pénètre dans la grotte, armé d'une lampe
torche et de tout son courage. A l'intérieur, il y a des stalagmites
et des stalactites. Superpépé a du mal à se frayer un passage
entre les ossements d'un immense cachalot qui est venu s'échouer
là.
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Soudain, il perçoit des cris de détresse. A trente mètres devant
lui, il voit Amélie attachée à une immense stalagmite. Elle est
complètement congelée et sur le point de s'évanouir.
N'écoutant que son courage, Superpépé se précipite dans la direction
d'Amélie afin de la délivrer et de la réchauffer. Au passage,
il glisse sur une plaque de glace et vient s'étaler de tout son
long aux pieds de la jeune fille.
- Superpépé ? Mais que fais-tu là ? Fais attention, les chasseurs
ne sont pas loin, ils sont partis explorer la grotte. Vite, délivre-moi
et partons retrouver les autres. Avez-vous annulé la charte ?
- Certainement pas, petite, dit Superpépé, en se relevant péniblement.
Allons-y ! J'ai un plan pour les attraper. |
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Amélie et Superpépé partent en courant et rejoignent leurs amis
qui commençaient à s'inquiéter sérieusement. La maman d'Amélie
est déjà à cheval sur son scooter et appelle les autres à se dépêcher.
- Allez ! On s'en va ! En route.
Mais Superpépé a une idée lumineuse. Il demande à tous les conducteurs
de scooter de s'aligner à l'entrée de la grotte et de mettre les
gaz à fond en direction de la grotte. Aussitôt dit aussitôt fait.
Dans un grand vacarme, la grotte se remplit de fumée toxique et
nauséabonde.
L'air, à l'intérieur de la caverne devient irrespirable. C'est
en titubant que les deux chasseurs arrivent à l'entrée de la grotte
en criant :
- Arrêtez ça, de grâce. Nous allons mourir !
- Alors arrêtez aussi de massacrer les éléphants de mer, leur
répond Supermémé.
- Bon, d'accord. Que faut-il faire ?
- Signez la charte de l'Antarctique et quittez immédiatement le
pays.
- Nous n'avons pas le choix.
Alors, les deux chasseurs se décident enfin à se rendre et ils
doivent signer la charte avec le sang prélevé sur la carcasse
d'un éléphant de mer. Ensuite ils s'éloignent de la grotte à pied
et disparaissent bien vite à l'horizon.
- Bon, dit Claude. Je crois que nous allons pouvoir regagner le
campement et nous réchauffer un peu. Ils remontent sur les scooters
et partent affronter le blizzard qui s'est encore renforcé... |
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Fin rédigée par l'école Paul Barles - St-Maximin (France) (voir les suites qui avaient concouru)
Alors que la tempête est de plus en plus forte, Amélie et Claude
se sentent malades et pressés d'arriver à l'hôtel. Mais les scooters
des neiges ont des ratés, ils ne peuvent plus démarrer et sont
complètement gelés. Les pauvres sont obligés de finir la route
en marchant... Amélie glisse même dans l'eau et aurait fini congelée
si Superpépé n'avait pas rapidement dégainé sa canne à pêche pour
la sortir de là. Ils ont bien mérité leur dernière nuit de sommeil
à l'hôtel. Le lendemain, c'est le grand départ.
A cinq heures du matin, le bateau qui doit les mener en Argentine
est prêt à partir. La route est magnifique, aussi belle qu'à l'aller
: les baleines, les icebergs... Quelques heures plus tard, ils
sont déjà sur la côte, il ne leur reste plus que l'avion à prendre
et ils seront de nouveau en Suisse. Ils montent dans l'avion avec
leurs valises. "Qu'elles sont lourdes ! se dit Claude, je ne me
rappelais pas avoir apporté autant de choses.
- C'est parce que tu dois être plus fatigué, lui répond sa maman."
Mais quelle ne fut pas leur surprise, quand, au beau milieu de
l'Atlantique, ils découvrirent... Glaçon ! Il tentait péniblement
de sortir de la valise de Claude. "Voilà pourquoi elle était si
lourde !" comprirent-ils...
- "Mais que fais-tu là ?
- Quand maman me racontait des histoires pour m'endormir, elle
me parlait souvent d'un pays, où il ne neige jamais, où l'on est
obligé de boire des cocktails à longueur de journée pour se rafraîchir...
J'ai toujours rêvé d'aller m'y installer.
- Que faisons-nous ? demande Claude.
- Nous ne pouvons pas faire demi-tour en tout cas. Il reste avec
nous, laissons-le au moins découvrir l'Europe.
- Hourra ! s'écria Glaçon. Mais les amis je vous laisse quelques
instants, j'ai une envie pressante..."
Mais un pingouin n'a pas l'habitude des toilettes d'un avion.
Le voilà qui se met à prendre du papier collant au lieu du papier
toilettes ! Il n'arrive plus à s'en défaire et y laisse même quelques
plumes !
"On dirait que cette vie n'est pas pour moi, se dit-il..."
Mais voilà que l'hôtesse de bord a l'air bien songeuse... Elle
paraît très préoccupée... Que se passe-t-il ?
"Chers passagers, une panne de carburant nous contraint à atterrir
au dessus du pays que nous survolons, ne vous inquiétez pas, vous
pourrez bientôt prendre une correspondance pour l'Europe.
- Le pays que nous survolons ? Mais lequel est-ce ? s'interroge
Amélie.
- Nous amorçons notre descente vers Dakar, Sénégal.
- Eh bien, Glaçon, tu voulais avoir chaud, tu vas être servi !
s'exclama la maman d'Amélie..."
C'est ainsi que toute la troupe passa quelques jours imprévus
en Afrique.
Les premiers temps, ils avaient un peu l'impression d'être dans
une marmite : passer de l'Antarctique à l'Afrique, ça fait une
grosse différence de température ! Mais ils s'y habituent peu
à peu. Comme ils ont décidé d'en profiter pour faire du tourisme,
ils visitent plusieurs pays, dont la Zambie.
Ils trouvent ce continent tellement beau qu'ils ont tous envie
d'y rester vivre. Par chance le père de Claude qui est médecin
leur annonce par téléphone qu'il est muté en Afrique.
Ils vivent ainsi tous ensemble depuis deux semaines, quand Amélie
découvre un bulletin de participation à un concours sur un paquet
de biscuits. "Gagnez un séjour pour quatre personnes au Sahara
!"
"Et si on repartait pour de nouvelles aventures ?" se dit-elle
d'un air malicieux...
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illustrations de Bimil