Antarctica - Histoire continue

des élèves âgés de plus de 10 ans

 

Les propositions de suites pour l'épisode B

Résultats des votes

 

 

B - oniche

Il décida, après avoir envisagé plusieurs idées, de s'enfuir par une petite
fenêtre d'aération. Il prit un taxi pour se rendre au port. Sorti de la voiture, il vit le bateau qui devait l'amener en Antarctique. Il fouilla dans ses poches et trouva le billet d'embarcation.
- Attention, dernier appel. Embarquement immédiat pour l'Antarctique ! annonça un haut-parleur.
Notre héros devait absolument retrouver son père. Arrivé au contrôle des billets, il montra son ticket.
- Vous êtes seul ? Vous avez des bagages ? demanda le contrôleur.
- Je suis seul et mes bagages sont à l'aéroport. Vous irez me les chercher, s'il vous plaît.
- Non mais ! Je ne suis pas votre boniche ! cria l'homme énervé.
- Bon, où est le patron, je vous prie ? s'exclama Jeff.
Le contrôleur alla chercher le directeur. Mais, ce qu'il ne savait pas, c'est que le chef était son oncle. Voilà pourquoi notre aventurier devait prendre ce bateau.
Son tonton arriva et quand il le vit, il ordonna à l'employé :
- Va prendre ses valises !
- D... d'accord, j'y vais.
Un peu plus tard, Jeff avait ses bagages. Il pouvait enfin rejoindre sa suite. Mais à ce moment-là, il vit Olaf Reumec et l'hôtesse. Le jeune homme se précipita dans sa chambre. C'est là qu'il regarda le journal. Il était écrit :
"Un dangereux meurtrier et sa femme, les criminels de New-York, se sont échappés hier soir. On pense qu'ils kidnapperont un ou des enfants..."
- Ce sont eux, les criminels de New-York, pensa-t-il.
Il ferma la porte à clef. Puis il se dirigea vers son lit pour se coucher un moment. Pendant plusieurs jours, notre héros ne vit plus les criminels.
- Ils sont sûrement partis ou bien mon imagination me joue des tours, songea-t-il.
La dernière journée, Jeff préparait ses valises quand il entendit un haut-parleur :
- Nous sommes arrivés en Antarctique.
Soudain, la lumière s'éteignit.
- M.... !!! Plus de lumière, jura-t-il.
Tout à coup, on frappa à la porte...

 

 

B - aleine

- Je dois trouver un moyen pour m'échapper et rejoindre mon père!
Jeff arriva à passer par la petite fenêtre des WC en montant sur la cuvette. Il ressortit derrière l'aéroport, juste devant un transbahuteur de bagages abandonné. Il sauta au volant de l'engin et longea l'arrière du bâtiment puis plusieurs hangars. Personne ne faisait attention à lui! Arrivé au bas du terrain, il franchit une barrière et se retrouva sur la route principale qui conduisait au port.
Arrivé au port, il se dissimula avec son véhicule derrière des cageots de poissons et entendit le moteur du brise-glace amarré là, prêt à partir.
Il grimpa dans un cageot vide, un clark le prit et le mit dans la cale du bateau. Jeff entendit des pas et se cacha derrière une porte. Il vit un marin entrer. Jeff eut une idée! Il l'assomma et lui prit ses habits. Il se mêla à un groupe de marins et travailla toute la journée avec eux. Le soir, après avoir mangé, ils se rendirent au dortoir. Jeff raconta son histoire toute la nuit, car il se sentait en confiance avec ses copains marins. Au petit matin, un choc brusque leur signala qu'ils étaient arrivés en Antarctique...
Jeff monta sur le pont...
- Mais! s'exclama-t-il, cet homme, là-bas, on dirait que c'est mon père!...

 

 

B - illot

Dans les toilettes, Jeff pensa à son père. Comment allait-il pouvoir échapper aux mains de ses deux ravisseurs ? L’hôtesse l’attendait toujours devant les toilettes. Ses cheveux blonds, coiffés en chignon, lui donnaient l’air sévère. Elle portait un tailleur étroit aux couleurs de la compagnie d ’aviation Pôle-Air. Le jaune canari lui allait très bien. Elle était si mince, que de loin, on la prenait pour un crayon jaune.
Jeff aperçut alors, au plafond, une grille d’aération. Après plusieurs minutes d’effort, il parvint à l’arracher. Ses doigts étaient en sang. Il rampa dans le noir et ressortit dans les cuisines. Il s’éloigna rapidement de l’aéroport et se dirigea vers l’océan.
Arrivé près du port, un vieux marin lui tapa sur l’épaule.
- Jeff, je suis Billot le manchot. Ton père m’a contacté par radio il y a quelques heures. Il ne viendra plus te chercher, car son avion est définitivement hors d’usage. Il a été saboté. Il m’a chargé de te conduire en Antarctique.
- Bonjour Billot. Mon père m’a beaucoup parlé de vous. Il m'a même raconté comment, lors de votre séjour au Groenland, vous aviez tué un ours blanc avec un couteau suisse.
- Oui, c’est une vieille histoire. Viens vite, le temps presse !
Arrivé sur le bateau, Jeff était tellement fatigué qu’il s’endormit avant même de quitter le port de Cape Town. La mer était calme. Il n’y avait pas de vent. La traversée se déroula sans problème. Après plusieurs jours de voyage, ils arrivèrent en Antarctique.
- C’est superbe, dit Jeff, abasourdi par la beauté des paysages glacés.
Mais il restait encore à atteindre la base scientifique où se trouvait son père. Soudain, la radio de Billot le manchot crépita. Le message qu’il entendirent les remplirent d’inquiétude.

 

 

B - anquise

Un moment après, l’hôtesse de l’air s’impatienta.
- Tu vas te décider à sortir, cria-t-elle.
Jeff vit la fenêtre des toilettes entrouverte. Il prit son courage à deux mains et sauta par la fenêtre. Il tomba brutalement sur ses deux pieds. Il courut dans une direction au hasard en ne pensant qu’à s’enfuir. Il vit un magnifique hydravion bleu sur lequel était écrit en grandes lettres argentées : ANTARTICA.
Il avait la tête qui tournait et se demanda si c’étaient les efforts qu’il venait de faire ou le thé qu’il avait goûté.
- Avec cet avion, je vais sûrement retrouver mon père, pensa-t-il.
Il se faufila dans l’avion entre des caisses de provisions. Il se cacha sous une couverture qui dépassait d’un sac et s’endormit.
Jeff se réveilla en sursaut, il était attaché … par une ceinture sur un siège à l’avant de l’avion.
Un homme souriant, penché sur lui, lui demanda :
- Je me présente, André Georges, et toi quel est ton nom ?
- André Georges ? Le célèbre alpiniste suisse ? s’exclama Jeff.
- Oui, et toi comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Jeff et je veux rejoindre mon père qui travaille en Antarctique comme scientifique.
A ce moment-là, le pilote interrompit la conversation en annonçant l’ atterrissage au camp de base de l’expédition.
L’alpiniste dit :
- Nous règlerons ce problème plus tard avec ton père.
L’hydravion amerrit et glissa jusqu’à la banquise. La porte s’ouvrit et Jeff sortit sur la glace. Le paysage était magnifique mais désertique. Il fit quelques pas et vit à sa grande surprise le type qui s’appelait Olaf Reumec.

 

 

B - ateau

Jeff trouvait ce billet très bizarre. Il se plongea dans ses réflexions. Dix minutes plus tard, Olaf vint chercher Jeff. Il observa les locaux et dut se rendre à l'évidence, Jeff n'était plus là.
Olaf retourna vers l'hôtesse et lui dit :
- Jeff s'est enfui !
- Quoi ? C'est impossible ! Mais pourquoi ?
- Je ne sais pas, il y a dix minutes, il était encore là.
- Il faut que nous partions à sa recherche.
Après une heure de recherches, Olaf et l'hôtesse n'avaient trouvé aucune trace de Jeff. Ils se rendirent donc au poste de police le plus proche.
- N'auriez-vous pas vu un jeune homme de quinze ans environ ?
-Oui, il est passé il y a environ trois quarts d'heure ; il nous a dit que deux personnes le poursuivaient et qu'il devait absolument se rendre à Cape Town.
- Savez-vous à quelle heure part le bateau pour cette destination ? interrogea Olaf.
La réponse du policier fut fulgurante : il sauta sur Olaf et lui passa les menottes.

 

 

Résultats des votes

Nb. de points
Episode
Classe
21
B - illot
Onex-Bosson (CH)
11
B - anquise
Treyvaux 5P (CH)
9
B - onique
Barberêche (CH)
9
B - aleine
Ollon (CH)
5
B - ateau
Yverdon-Jeanmonod (CH)

L'épisode "B - illot" est donc retenu comme suite de l'histoire.
(à noter : il a été choisi par toutes les autres classes !)

Félicitations à la classe d'Onex-Bosson.