Antarctica - Histoire continue

des élèves âgés de 8 à 10 ans

 

Les propositions de suites pour l'épisode D

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D - ramatique

- Venez vite, crie Claude de toutes ses forces, il y a des braconniers qui ont tiré sur un éléphant de mer et ils s’apprêtent à le dépecer.
Tout le monde se précipite dehors. Tous les animaux hurlent de colère.
Cela donne un bruit assourdissant et terrifiant.
- Maman, j’ai peur, dit Amélie, et elle fond en larmes.
Les braconniers, effrayés, lâchent leur couteau et restent paralysés. Super-Pépé (SPP) retrouve les jambes de ses vingt ans. Il court vers la colline. Il fait une boule de neige, il prend son élan et la lance comme au bowling. La boule de neige grossit de plus en plus, elle atteint de plein fouet les chasseurs qui sont projetés en l’air. Ils retombent la tête dans la neige, assommés. SPP en saisit un par la peau des fesses et lui donne un puissant coup de patte. Le braconnier s’envole et atterrit sur le Holtanna, un pic aux parois verticales et haut de 2650 mètres, une véritable prison naturelle. L’autre chasseur subit le même sort.
La maman de Claude se précipite vers l’éléphant de mer.
- Il respire encore, mais son pouls est faible car il a perdu beaucoup de sang. Il faut retirer les balles. Vite, apportez-moi la trousse de secours.
- Mais vous êtes folle, dit John.
- Ma maman est vétérinaire lui répond Claude.
- Je vais lui donner un calmicooloum, c’est un calmant. La douleur sera plus supportable. Heureusement, l’épaisse couche de graisse a ralenti les balles, elles ne sont pas trop profondes. J’en vois une, je vais la retirer avec une pince à épiler. La voilà ! Oh, la deuxième est plus difficile, je dois couper la couche de graisse. Ouf, la voilà !
Tout le monde applaudit.
- Du calme, il n’est pas encore hors de danger. Je désinfecte les blessures et pose une compresse pour l’empêcher de saigner, mais il faut le transporter d’urgence à la base de Blue One.
- J’appelle les gardes-banquises pour qu’ils viennent avec leur hélicoptère.
Trente minutes plus tard, l’éléphant de mer est évacué. La maman de Claude l’accompagne. Tous les autres rentrent tristement à l’hôtel. Leur ami va-t-il survivre ?
Deux paires d’yeux avaient assisté à toute cette scène, caché derrière un monticule de neige ...

 

 

D - sarmés

Le vieux super-pingouin nage le crawl dans la neige. Comme dans sa jeunesse, il recommence à faire la roue, à manger des dizaines de glaces, à faire des pirouettes et à skier sur la tête. Il enchaîne le rock, le hip hop, la lambada, la valse et le mambo. C’est alors que Claude arrive tout essoufflé, tout paniqué.
Il bégaye :
- Des…des…des chasseu…sseurs…élé…élé…phant…mer…

Mais personne ne l’écoute! Il n’a pas le choix… Il stoppe la musique, grimpe sur une table et crie de toutes ses forces :
- Des chasseurs ont tué un éléphant de mer !
Un grand silence s’abat sur toute l’assemblée. Amélie propose de suivre les chasseurs mais personne n’est de son avis et ça tourne à la pagaille générale…
La moitié du groupe est d’accord pour les poursuivre et l’autre moitié est contre.
Superpépé n’a pas encore donné son avis, il réfléchit puis il s’exclame :
- A l’attaque !!!
Aussitôt il s’arment de pics à glace pour servir d’armes de jet, de pelles comme massues, de couvertures comme filets de capture, de seaux en guise de casques, et de rênes comme lassos. Ils se prennent au moins pour des chevaliers du Moyen-Age !
L’armée s’avance fièrement à la poursuite des tueurs d’éléphant. Quand ils arrivent sur le lieu du crime, ils ne trouvent rien, ni chasseurs, ni victime, rien à part des traces qui semblent mener vers la colline toute proche. Et c’est reparti, dans un brouhaha infernal, les pingouins se disputent sur la conduite à suivre…

 

 

D’enfer !

Claude court les prévenir. Venez vite ! Il n’a pas le temps de finir sa phrase qu’un deuxième coup de feu retentit ! Tout le monde le suit derrière la colline de glace. Les guides donnent à chacun un pistolet laser-glace. John part d’un côté avec Claude, Amélie et six pingouins tandis que James part de l’autre côté avec les deux mamans et les six autres pingouins. Superpépé passe par-dessus la colline de glace. Les éléphants de mer partent, par peur d’être également tués. John arrive le premier et voit le squelette de l’éléphant de mer. Des traces de sang mènent derrière la grande montagne, appelée Holtanna. Amélie s’exclame : “Suivons-les”.
- Oui, une fois que James sera arrivé !, répond John. Quelques secondes plus tard, un glaçon tombe sur la tête d’un pingouin.
- Sauvons nous ! crie le reste du groupe.
En un instant, toute la colline s’effondre. Malheureusement, Superpépé n’a pas le temps de partir et ressort des décombres tout cabossé. La maman d’Amélie appelle la centrale de l’Antarctique.
- Allo, venez vite, Superpépé est blessé ! Envoyez-nous un avion ambulance.
Dix minutes plus tard, l’avion se pose à proximité du blessé. Ils coulent un S en plâtre sur le ventre de Superpépé.
Le groupe, rassuré par l’état de santé de leur idole, part et marche durant 15 minutes. Ils aperçoivent devant eux un château de glace. Il y a un écriteau où il est écrit : ENFER!!!
Les guides décident d’aller visiter le château. Malheureusement Claude et Amélie décident, eux-aussi, d’être de l’expédition. Les guides déconseillent à Amélie de rentrer car ils prétendent qu’il est maudit.
Elle ne veut rien entendre. Ils enfilent des masques pour les protéger contre une horrible odeur de poisson mort. Amélie prend un laser-glace et tire sur la porte d’entrée. Elle s’effondre et les guides la félicitent. Ils entrent et ils voient un spectacle horrible. Devant leur yeux s’étalent les dizaines de peaux d’éléphants de mer. Ils voient une ombre qui avance vers eux. Soudain, l’ombre commence à parler. Les guides sont apeurés et s’enfuient en courant. Amélie et Claude, morts de trouille, n’ont pas la force de bouger...

 

 

D - chiens et des chats

Claude se met à crier:
Venez vite ! des chasseurs dépècent un éléphant de mer !
Super-Pépé alerte aussitôt les autres éléphants de mer.
Tous ensemble, ils se précipitent vers l’endroit où Claude a vu les chasseurs.
Avec l’aide des guides et de la scie qui a servi à construire l’igloo ils scient la glace en rond autour des chasseurs.
Au signal, chacun saute à l’intérieur du cercle et ressaute rapidement sur le côté.
Un rond de glace est maintenant détaché de la banquise.
Les éléphants de mer, regroupés sur un même côté, se mettent à hurler.
Les chasseurs s'approchent et le rond de glace bascule.
Tous les chasseurs tombent à l’eau...

 

 

D - émence

Claude arrive sur les lieux et s'approche de Superpépé émerveillé ; il lui souffle à l'oreille : «deux chasseurs sont en train de tuer des éléphants de mer.
- Que dis-tu là, petit ? s'exclame le centenaire.
- C'est vrai, et il faut intervenir vite, répond Claude.
- Arrêtez la musique, crie Superpépé au micro, il faut aller aider nos amis."
Et ils se mettent tous à suivre Claude en direction des chasseurs. Tous les pingouins crient : "Superpépé, à l'attaque !!!"
Superpépé n'a plus qu’ à s'exécuter ; il s'envole vers les chasseurs, qui, alertés par tant de bruit, sont déjà dans leur canot. Notre Superpépé les rattrape très vite et "vlan !" un coup de poing à chacun et "haut les mains". Puis, grand interrogatoire pour ces deux malfaiteurs.
- "Dites un peu, s'pèce de chenapans, pourquoi vous égorgez nos amis ? qu'est-ce qu'ils vous ont fait ? Pourquoi vous ne passez pas votre chemin !
- Euh, ben, euh, c'était pour la peau, v'savez, pour s'ha-biller, pou rr av o u ar cho ! osent bredouiller les deux tueurs, et pour manger un peu auchi".
Superpépé ne les laisse pas s'embourber davantage. Les éléphants de mer sont comme ses frères ! Et il ne peut accepter aucune bonne raison pour les massacrer.
Les tueurs sont jugés, condamnés. La sentence est de manger tous les déchets du pauvre éléphant déjà tué, jusqu'à s'en étouffer; et ce, sous la surveillance de toute l'équipe de Superpépé, qui se relaie pour les gaver et ne pas leur laisser le temps de respirer jusqu'à ce que évanouissement s'ensuive.
«Nos compères sont assez bien soignés pour qu'on puisse retourner à la fête; on finira de s'occuper de leur sort demain, lance Superpépé.
Amélie, qui, dégoûtée, s'en est allée vomir plus loin, entend un autre coup de feu . Peu courageuse, elle ne s'approche pas ; elle s'en va avertir toute l'équipe.
Superpépé s'écrie "Encore, ils vont voir, je vais les plonger dans l'eau glacée!".
Les pingouins se ruent en direction du bruit, et découvrent Glagla, le petit pingouin, qui simplement frappe dans ...ses mains.

 

 

D - part

Claude, Amélie et les autres vont voir ce qui se passe. Super-pépé est aussi là et il dit :
- Je vais leur casser la figure ! et il montre ses muscles. Arrêtez ou vous êtes morts !
- Oh, oh, oh ,ah ,ah, ah, hi, hi, hi,... toi...nous tuer !!! Super-Pépé leur donne des coups de pieds dans les fesses et des coups de poing dans la figure. Les chasseurs demandent grâce.
Claude et Amélie regardent l’éléphant de mer qui a plein de sang.
- Le pauvre, dit Claude... que pouvons-nous faire ?

 

 

D - sastre

Claude est si pressé de prévenir ses amis qu’il dévale la pente sans prendre de précaution.
En passant près d’un monticule de glace, il fait tomber un gros bloc posé en équilibre qui s’écrase avec fracas.
Les chasseurs, sur leur garde, entendent ce vacarme.
Ils aperçoivent Claude qui court à en perdre son souffle en direction de la base.
Il crie “AU SECOURS”, mais il est si loin de la base que personne ne peut l’entendre.
Au même moment, une coulée de glace et de neige déclenchée par le bloc de glace rattrape Claude et l’emporte.
Il cherche à se remettre debout, à sortir la tête de la neige; mais au lieu de ça, il sent le sol qui se dérobe sous ses pieds.
Une crevasse!
Il glisse le long de la pente et à l’instant où il va plonger à la verticale, il sent une main qui le saisit par le bras.
Le plus costaud des chasseurs l’a sauvé.
Il entend les blocs détachés atteindre le fond de la crevasse dans un
énorme “plouf !”
La crevasse est en partie immergée... s’il était tombé, il serait mort noyé ou gelé !
Claude ne sait pas très bien s’il doit remercier les braconniers ou en avoir peur et essayer de fuir.
Il ne se pose pas longtemps la question. Sans un mot, le deuxième homme le tire violemment à lui, le bâillonne et le ligote.
- Nous déciderons de ton sort plus tard, dit-il en le jetant à l’arrière de sa moto neige. Quelques minutes plus tard, le garçon se retrouve dans la tente des brigands, couché sur le sol. Il tremble de froid ou de peur, il ne sait pas vraiment.
Il n’ose pas bouger pendant un grand moment. Le bivouac est silencieux, autour de lui rien ne bouge. Les chasseurs doivent être repartis braconner.
Claude reprend courage.
Il aperçoit un miroir sur le haut d’une caisse. Il ne parvient pas à se lever, alors il pousse la caisse de toutes ses forces avec les pieds. Le miroir tombe et se brise en mille morceaux.
A l’aide d’un bout de miroir tranchant, il coupe ses liens.
Le voilà presque libre !
Il regarde autour de lui, prend un livre qui traîne sur la caisse. C’est le journal de bord des braconniers. Il contient une carte, des notes sur la chasse et des papiers d’identité. Il sort de la tente avec le livre, une lampe de poche et un morceau de miroir.
D’après la carte, s’il monte sur la colline, il devrait apercevoir la base. Ses amis sont certainement en train de le chercher. Il va leur faire des signes avec la lampe et le miroir.
Pendant ce temps, à l’hôtel, Pépé fait une démonstration de patinage double glace (avec une glace au poisson dans la bouche).
Malheureusement, Pépé n’est plus très jeune, la glace lui rafraîchit les gencives et son dentier ne tient plus en place.
Trop occupé à remettre son dentier, il ne voit pas l’obstacle et s’écrase sur la glace, et sur sa glace.
Il essaie de se relever, mais ses patins se prennent dans un espèce de chiffon qui traîne par là.
Après un vol plané, Pépé essaie une deuxième fois de se relever.. Tout le monde éclate de rire.
Amélie, qui pleure de rire l’aide à se relever et ramasse le chiffon.
- Ce n’est pas un chiffon, s’écrie-t-elle, c’est le pull de Claude....A propos où est-il, ça fait plus d’une heure que je ne l’ai pas vu !

 

 

D - ménage

Tout essoufflé, Claude arrive au milieu du spectacle donné par Superpépé. Immédiatement, les guides, les mamans et Amélie l’entourent pour mieux l’écouter. Sans se rendre compte du changement de situation, Superpépé continue à faire des pirouettes et des doubles-salcos.
”Qu’est - ce qui t’est arrivé ? Tu as l’air pétrifié,” lui demande Amélie.
“J’ai une mauvaise nouvelle . On a tué un de nos amis ..”, répond Claude.
“Calme-toi et reprends ton souffle. Raconte-nous tout ce que tu as vu plus calmement,” lui conseille sa maman.
“Deux hommes, avec des fusils, ont abattu un éléphant de mer. Quand j’ai vu la situation, je me suis rendu compte que je ne pourrais rien faire tout seul et que nous aurions besoin de Superpépé”.
Privé de son public, le héros s’aperçoit qu’il est tout seul; il rejoint le groupe. Rapidement, Superpépé prend l’opération en mains :
“Elaborons un plan ! Nous allons nous séparer pour les cerner. Amélie, sa maman, un guide et la moitié des pingouins, vous irez à droite; tout le reste du groupe ira à gauche. Les pingouins feront un nuage de neige pour nous camoufler et nous permettre d’avancer le plus près possible. Les humains, vous préparerez des réserves de boules de neige; ça nous servira de munition. Moi, je monterai sur la colline pour observer les deux chasseurs et vous donner le signal de l’ attaque.
“C’est bon! On a compris.” dit un des guides. “Plus de temps à perdre, nous devons nous dépêcher avant qu’ils ne tuent un deuxième éléphant de mer.”
“Bon, on y va, suivez-moi !” dit Claude qui commençait à s’impatienter. “L’autre groupe, vous suivrez les traces que j’ai faites pour connaître la bonne direction. Ne faites pas de bruit !”
Aussitôt, ils se séparent et se mettent en route précipitamment. Pendant que les deux groupes se déplacent en silence, Superpépé vole jusqu’au sommet de la colline de glace. De là, il observe les deux chasseurs, mais ceux-ci le repèrent.
“Qu’est-ce que tu viens faire ici ? Fiche le camp !”
“Ici, c’est chez moi; c’est moi qui devrais vous poser cette question.”
“Tais-toi, vieillard de pacotille ! Si tu penses que tu nous impressionnes, tu te mets le doigt dans l’oeil. Allez, ouste, déménage !”
Pendant cette discussion, les deux groupes avaient constitué des réserves de boules de neige, suffisantes pour bombarder les chasseurs.
Tout-à-coup, Superpépé fait clignoter son S . C’est le signal convenu.
Aussitôt, les pingouins commencent à agiter leurs ailes de plus en plus vite, comme des puissants ventilateurs. De chaque côté de la colline, deux énormes nuages de neige créés par les pingouins s’approchent des chasseurs. Ceux-ci sont terrifiés et restent paralysés de peur. Pour couronner le tout, les méchants reçoivent une pluie de boules de neige.
C’est à leur tour de tomber dans les flocons. Superpépé se laisse glisser du haut de la colline. Mais la neige ne résiste pas et une grosse avalanche qui se déclenche, recouvre les deux individus. Ceux-ci, réveillés par le choc des morceaux de glace, se débattent pour se dégager de l’amas de neige.
C’est à ce moment-là que Superpépé, avec ses muscles d’acier, saisit les deux hommes en même temps; il cogne leurs deux têtes l’une contre l’autre, comme des oeufs durs; puis il les fait tournoyer en l’air et les jette dans l’eau glaciale.
Les deux méchants boivent la tasse et remontent à la surface. Ils crient : “Au secours ! A l’aide ! On ne sait pas nager !” Superpépé leur répond : “Ca vous apprendra d’avoir tué un de nos meilleurs amis ! L’Antarctique doit rester une terre paisible et sans violence. Moi, je respecte la Vie !”
C’est pourquoi, avec son souffle puissant, notre héros les envoie jusqu’à un iceberg, sur lequel ils grimpent péniblement. C’est un petit iceberg de 20 mètres de long et de 5 mètres de large, juste suffisant pour les deux.
Amélie, Claude, leurs mamans, les guides et les pingouins, restés sur la rive, leur souhaitent un bon voyage : “Au revoir, les vilains ! Un iceberg met 15 ans pour faire le tour du Pôle. Vous aurez tout le temps de réfléchir.”...

 

 

D - fendre

En effet Superpépé semble plus léger qu'une plume : il n'a qu'à taper de la patte trois fois sur le sol pour s'élever gracieusement dans les airs sous les yeux écarquillés de ses invités...
"Je vole !!! s'exclame-t'il, ému de se sentir vraiment oiseau.
- Attention, pépé, tu risques de te faire mal, s'inquiète son petit-fils Glaçon."
Mais grand-père Iceberg n'a pas le temps de le rassurer que Claude arrive tout essoufflé en criant :
"Au secours, à l'aide ! C'est horrible ! Je viens de voir deux chasseurs en train de trancher un éléphant de mer !
- Je les aperçois au loin, répond Superpépé, j'y cours, j'y vole, rejoignez-moi... Je vais leur montrer de quelle glace je me gèle..."
Le pingouin, telle une fusée, atterrit au sommet de la colline et fait une glissade digne d'un champion de bobsleigh. Arrivé en bas, il se retrouve bec à nez avec les chasseurs qui éclatent de rire :
"Qu'est-ce que c'est que cette bête ?
- Vous n'avez pas le droit de tuer des animaux sans défense s'exclame Superpépé en reprenant ses esprits.
- Nous nous moquons bien de tes lois, stupide manchot, ricanent les deux méchants.
- Vous allez finir en prison ! insiste le "vieux" pingouin.
- C'est sûrement pas toi qui vas nous arrêter..."
Vexé, Superpépé fait une série d'acrobaties : rondade, flip, salto arrière et vlan : saute sur les épaules d'un chasseur qui tombe à terre, K.O.
"Avec mon nouveau dentier, j'ai plus d'un tour dans mon bec" se dit-il tout fier...
L'autre individu prend son fusil mais il est aussitôt désarmé par un violent coup de queue du pingouin.
"C'est pas pour rien que j'étais flocon noir à 18 ans ", lui dit notre héros...
C'est alors que Claude, accompagné de toute la bande, approche, avec, en tête, une magnifique femelle pingouin. C'est trop d'émotions pour Superpépé qui tombe raide dans les flocons. Quelques secondes plus tard, il se réveille :
"Que vous êtes belle... murmure-t'il.
- Tu ne me reconnais pas ? demande la charmante créature.
- C'est toi ? Tu as rajeuni toi aussi et te voilà transformée en Supermémé !"

Après ces drôles de retrouvailles, Supermémé ramène son mari à la réalité :
"Que va-t'on faire de ces deux-là ? demande-t-elle en montrant les chasseurs.
- On n'a qu'à les jeter en prison, répond Superpépé.
- Pourquoi ne pas leur faire signer la charte de l'Antarctique pour qu'ils ne chassent plus jamais ici ? demande Claude.
- Et pourquoi pas ? renchérit Superpépé.
- Mais il y a un os, ajoute Supermémé : elle n'existe pas, cette charte.
- On n'a qu'à la faire ! propose Amélie.
- Oui, mais on n'y arrivera pas tous seuls, il faudrait avoir l'avis de plusieurs enfants de tous les pays du monde, reprend Claude.
- Comment ? demande sa copine.
- J'ai une idée, dit Superpépé, allons surfer sur pingouin.net. Nous allons envoyer un message à tous les enfants de la liste de l'Antarctique."

Amélie sort son portable et tape :
"Les amis, nous avons besoin de vous pour créer la charte de l'Antarctique.
Merci d'avance ;-)
A + "

Tous nos amis attendent les réponses avec impatience...

 

 

D - tour

Une fois retourné au camp, Claude retrouve sa maman, préoccupée par sa disparition. Claude lui dit :
«Maman, maman, j’ai vu deux chasseurs qui ont tué un éléphant de mer. Il faut faire quelque chose !»
« On doit immédiatement avertir Superpépé » répond sa maman. «Cours vite l’appeler»

Tout le monde invite et encourage le grand-papa pingouin à aller capturer les chasseurs.
«Tu es fort Superpépé !!» dit Glaçon
«Tu es le meilleur, tu peux le faire» continue Amélie
Enfin Superpépé se décide et accepte la mission : «D’accord, je vais chercher les chasseurs et les capturer» dit-il en s’envolant comme un Superman.
Superpépé vole tellement rapidement qu’il se heurte avec un albatros.
A cause de cette collision, il perd son extraordinaire dentier. Subitement, notre héros perd toutes ses forces, il s’évanouit et il tombe sur la banquise en faisant un trou dans la glace.

Très rapidement il coule au fond, mais il atterrit sur son vieux dentier, qui lui pince la queue. La douleur le réveille et il le fait sauter vers la croûte glacée; il casse la glace et il atterrit sur les deux chasseurs qui s'évanouissent.
Quand Claude et les autres arrivent sur le lieu du crime, ils voient le pauvre éléphant de mer tué et les trois corps entassés. Ils s’approchent très préoccupés pour leur ami. Heureusement Superpépé se réveille et il demande . «Quech-qui chest paché ? Quech­ que chai attaché à ma queue ?»
Amélie dit en riant: «C’est un dentier ?»
«Oh là là ! Chest mon vieux dentier, Che le reconnais !»
«Regardez !» hurle Glaçon «Regardez son ventre, l’S est en train de disparaître.»
Mais l’attention de tous est attirée par l’arrivé de John qui avance avec des morceaux de papier en main.
«Regardez ce que j’ai trouvé dans les poches d’un des chasseurs» dit-il en montrant deux feuillets sur lesquels il est encore possible de lire seulement quelques mots...

 

 

D - isparition

Claude et Amélie vont sur les lieux et voient le chasseur tirer sur un autre éléphant de mer. Il le rate, la balle rebondit contre un iceberg et le chasseur se prend la balle en plein bras. Il est allongé par terre, une grosse tache de sang à côte de lui. Claude et Amélie veulent l'amener à l'hôtel pour le soigner. Mais les manchots, qui les avaient rejoints, commencent à se disputer. La moitié veut le sauver car ils n'ont pas le droit de le laisser mourir, le reste est contre, car il a tué un de leurs amis.
Finalement ils se mettent d'accord pour le guérir.
"Nous appelons le docteur Manchot à l'accueil, pour une urgence en salle 7, merci!" L'opération a duré trois heures quinze, ils lui ont mis une prothèse au bras.
Mais une autre bande de chasseurs arrive et veut tuer la troupe entière de manchots. L'un d'eux s'adresse à Super Pépé :
"Tu vas perdre ton dentier, je vais te tirer dessus!
-Tu ne m'auras pas! rétorque-t-il."
Il tire ... Le vieux manchot fait alors un grand sourire et la balle rebondit sur ses belles dents ! Steven Mac Carty, le premier chasseur soigné au bras revient et se met à gronder son ami :
"Il faut arrêter de chasser les manchots, ils m'ont sauvé la vie !" Malheureusement, ils ne sont pas d'accord. L'un d'eux le menace même d'un fusil ! John et Super Pépé interviennent : notre grand-père pousse le chasseur dans l'eau glacée. Arrive alors un éléphant de mer qui le sauve de la noyade. Il le porte en effet sur son dos et le ramène sur la banquise.
Finalement ils décident tous de ne plus chasser les manchots. "Seulement les éléphants de mer..." murmure un chasseur malveillant. Ce méchant personnage s'éclipse alors du groupe pour aller en tuer un... C'est sans compte sur Claude qui le surveille depuis le début; il va immédiatement prévenir les autres. Ils le rattrapent tous et et le font changer d'avis. Ils décident alors de ne plus jamais chasser et deviennent pêcheur de crevettes, de krill et de petits poissons.
Ils ont intérêt à commencer tout de suite leur pêche! Il leur faudra beaucoup de temps pour réunir assez à manger. Maintenant qu'ils sont devenus amis, ils se disent tous au revoir et montent dans leur bateau...
Une fois que le bateau a presque disparu de l'horizon, Claude et Amélie se rendent compte que...
"Glaçon a disparu! s'exclame Amélie
- Mais il était encore là il y quinze minutes répond Claude sans s'inquiéter.
-Les guides savent peut être quelque chose, Vite allons voir."
L'un deux en sait effectivement un peu plus; Glaçon lui a fait part de son rêve d'aller visiter un bateau d'humains... Le guide lui avait pourtant interdit de monter seul dedans. Mais puisqu'il est introuvable, il ne l'a sans doute pas écouté.

 

 

D - rame

Claude crie : « Superpépé ! Superpépé ! », mais pas de réponse. Il se rend alors dans l’igloo du grand-père : personne ! C’est vrai ! il doit encore être dans la salle des fêtes. Là, il trouve tout le monde endormi soit par terre ou dans des fauteuils givrés.
En voyant les nombreux « cadavres » sur la table de glace, il réalise que tout ce petit monde a un peu trop abusé de la bouteille et qu’il ne pourra pas compter sur eux.
Comme d’habitude, Claude n’écoute que son courage et part en direction des chasseurs qu’il aperçoit encore au loin. Il les suit durant de longues minutes puis se cache derrière une colline lorsqu’il aperçoit un bateau. Les chasseurs sont en train de hisser un autre éléphant de mer sans vie sur le pont.
Au moment où le navire lève l’ancre, Claude, sans hésiter, se précipite, saute sur l’embarcation et se cache dans la cale.
Exténué, le garçon s’endort tandis que le baleinier s’éloigne des côtes.

 

 

D - îner

Claude arrive au camp. Superpépé est en train de danser le cha-cha-cha avec Amélie. C’est une danse endiablée. Les autres les regardent danser.
Il se dirige vers Superpépé. Il lui raconte qu’il a vu des chasseurs en train de dépecer un éléphant de mer. Superpépé dit :
- Mais c’est terrible, il faut intervenir. Allons-y !
Ils vont en moto-neige chercher les chasseurs.
Ils ne les trouvent pas car ils ne sont plus là. Superpépé dit à Claude :
- Tu es un vrai petit farceur, toi. J’étais en train de danser un super cool cha-cha-cha et tu me fais déplacer pour rien !
- Mais il y a une flaque rouge ici, dit Claude. Regarde !
- T’as raison, elle est toute fraîche. C’est du sang. Du sang d’éléphant de mer. Il faut les retrouver à tout prix.
Ils voient tout d’un coup des taches de sang, comme si des gouttelettes avaient maculé la glace. Ces taches forment une traînée de gouttes de sang qui disparaît derrière une colline de glace. Ils la suivent. Ils arrivent alors devant un immense mur de glace.
- Qu’est-ce qu’il y a derrière ce mur ? demande Claude.
- Je n’en sais rien. Je suis bien Superpépé, mais je n’arrive pas à voir à travers la glace, quand même.
- Il faut aller voir ce qu’il y a !
Ils voient une petite porte fermée.
- Il y a peut-être un passage secret, dit Superpépé. Aide-moi à le trouver.
Claude trouve un bloc de glace de toutes les couleurs dans le mur. Il met sa main dessus et la porte s’ouvre.
Ils remarquent au-delà du mur (qui forme une grande enceinte) un igloo.
Il est fermé. Ils trouvent à nouveau un bloc de glace de toutes les couleurs, Claude appuie sa main dessus, l’igloo s’ouvre, ils pénètrent à l’intérieur.
A l’intérieur, un grand escalier s’enfonce dans le sol gelé.
Après plusieurs minutes de descente dans le noir, ils arrivent dans un long, long, long, long, long couloir. Ils marchent quelques minutes encore et arrivent à nouveau devant une porte fermée.
- Encore une porte, dit Superpépé.
- Eh oui, dit Claude, on dirait que les chasseurs ne veulent pas qu’on les retrouve.
- Je pense bien, dit Superpépé, ils savent qu’il est interdit de chasser les éléphants de mer ici.
Heureusement que nos héros ont compris le système pour ouvrir les portes fermées. Donc, ils arrivent à passer ce nouvel obstacle.
A leur grande surprise, il fait chaud, vraiment chaud.
Ils aperçoivent au fond du couloir des lumières. Ils courent. Ils arrivent devant un igloo en tissu.
Ils entrent (cette fois il n’est pas fermé) et ils trouvent un gros chaudron en cuivre dans lequel cuisent des éléphants des mers. Mais, pas de trace des chasseurs.
Ils entendent des voix qui viennent de derrière l’igloo :
- On va manger de l’éléphant de mer. Gnamm, gnamm, ça doit être délicieux.
- Je ne sais pas, j’en ai jamais mangé. Je ne mange que des pingouins !
Claude et Superpépé se retournent, se regardent dans les yeux. Ils ont comme un peu peur.
- Ce sont les chasseurs qu’on cherche ! dit Superpépé.
- Et si en plus ils sont armés ? dit Claude.
Ils ressortent, font le tour et se retrouvent derrière les chasseurs (qui ne savent pas qu’ils sont là). Superpépé les attrape par derrière, les ligote et aidé par Claude ils les ramènent à la surface.

 

Résultats des votes

Nb. de points
Episode
Classe
21
D - fendre
Ecole André Payand (F)
20
D - sastre
Givrins (CH)
16
D - ramatique
Lutry - Echerins (CH)
16
D - ménage
Genève - Hugo de Senger II (CH)
16
D - isparition
Ecole Paul Barles - St Maximin (F)
16
D - îner
Genève - Roseraie (CH)
14
D'enfer
Lutry - Marionnettes (CH)
10
D - mence
Jean Alloiteau - Vinça (F)
8
D - sarmés
Centre Parmain (F)
8
D - tour
Ecole Ettore Ramires - Aoste (I)
8
D - chiens et des chats
Valleraugue (F)
8
D - rame
Les Reussilles (CH)
8
D - part
Trélex (CH)

L'épisode "D - fendre" est donc retenu comme suite de l'histoire.

Félicitations à la classe de l'école André-Payand (France)
et bravo à tous pour votre imagination.

On se réjouit déjà de lire vos prochaines créations.