Mardi 23 février 2007  Retour

Mardi 23 février 2007, 8h00 du matin. J'accueille 24 élèves dans la classe. Rapidement, les cinq ordinateurs de la classe sont enclenchés et les élèves s'activent.

La boîte aux lettres (BAL) électronique de la classe affiche 87 nouveaux messages. Automatiquement, le logiciel élimine les publicités ainsi que le courrier commercial et oriente les divers messages vers les différents postes de travail.

Sur le mien, plusieurs messages urgents s'affichent:

Cinq parents d'élève m'envoient un accusé de réception du dernier dossier d'évaluation envoyé la veille par courrier électronique.

La maman de Nicolas me donne des nouvelles concernant les séances de logopédie suivies par son fils.

Muriel Borin me transmet une séquence vidéo sur l'émigration, thème d'histoire étudié en classe.

Joëlle, une élève, m'informe qu'elle restera encore deux jours à la maison en raison de son allergie.

Manon et Lucile contactent alors Joëlle. Elles vont utiliser l'interface TVC, travail en visioconférence. Elles pourront ainsi, toutes les trois, terminer leur article pour le prochain journal électronique de l'école.

Nathalie et Jean-Luc, autour de la grande table, tentent de résoudre le problème de math envoyé par Tantine-Math, le serveur romand d'aide à l'apprentissage des mathématiques. Ce dernier, après avoir évalué les deux élèves et analysé les informations que je lui ai transmises, leur a sélectionné un problème adapté à leur niveau.

Catherine, Olivier et Yannick sont en communication avec Françoise Bouabre, enseignante à Yamoussoukro (capitale de la Côte d'Ivoire). Ils travaillent sur un projet commun d'environnement dont le thème est la comparaison entre la forêt équatoriale et la forêt de feuillus.

Entouré de Bastien, Caroline et Pierre-Charles, nous pilotons la caméra située au sommet des Rochers-de-Naye afin d'effectuer un exercice d'orientation.

C'est au moment précis où le lac Léman apparaît à l'écran qu'une panne de courant générale déclenche l'ensemble des appareils et plonge la classe dans une semi-obscurité, les stores électriques étant à moitié baissés.

C'est à la lueur d'une bougie que nous entamons d'autres activités pédagogiques

Laurent Dubois