Fahrenheit 451

Fahrenheit était un physicien allemand (Dantzig, 1686 - 1736). Ses recherches l'amenèrent à étalonner un thermomètre de telle façon que toutes les températures soient positives. Par exemple, le point de fusion de la glace (0° sur le thermomètre de Celsius) vaut 32° Fahrenheit!
Pour plus d'informations, consulter un site qui lui est consacré, ainsi que quelques comparaisons entre l'échelle de Fahrenheit et celle de Celsius, ou encore une histoire du thermomètre...

Fahrenheit 451 est la température à laquelle s’enflamme le papier, soit 232,777° Celsius.

Fahrenheit 451, c'est surtout le titre d'un roman écrit par Ray Bradbury en 1953.

Dans un futur proche, la société semble avoir trouvé l’équilibre parfait, le bonheur par le bourrage de crâne télévisuel. Des programmes personnalisés (un petit programme insère votre nom dans le discours des présentateurs, donnant l’illusion qu’il vous connaît et que vous faites partie de sa famille) finissent par faire croire aux gens que ce qui se passe dans le petit écran est plus important que la réalité.
Mais pour cela, il faut que le peuple reste un troupeau d’ignorants malléables. Les dirigeants ont donc institutionnalisé la destruction de toute trace de culture antérieure, à commencer par les livres.

C’est ainsi que les pompiers, comble de l’ironie, se voient confiés un gigantesque autodafé. Leur mission est simple : détruire par le feu tous les ouvrages papier qu’ils trouvent.

D'abord fier de son métier, le doute va peu à peu s’installer dans l’esprit de l’un de ces pyromanes, Montag, après que ce dernier eut fait connaissance de sa charmante voisine, Clarisse.

Montag, après avoir découvert la bibliothèque d'une vieille dame, assiste à une scène horrible. La vieille dame refuse de quitter sa maison et se fait brûler avec ses livres.

Montag se met à lire en cachette. Dénoncé par sa femme, Montag doit brûler sa propre maison. Il retourne le lance-flammes contre le capitaine des pompiers et prend la fuite.

Il se cache dans une forêt où se sont rassemblés les "hommes-livres". Ils apprennent par coeur les livres avant de les détruire.

L'histoire fut portée à l'écran par François Truffaut qui présenta son film au Festival de Venise, en septembre 1966.

A propos de ce film, si on veut en savoir plus, consultez ce site, ou téléchargez-le en document pdf.