Georges Braque          retour

Dates :   

1882-1963

Nationalité : français

Courant :

fauvisme, cubisme

Biographie :

Georges Braque est né à Argenteuil-sur-Seine le 13 mai 1882. Son père et son grand-père y dirigent une entreprise de peinture en bâtiment.
Il a huit ans lorsque sa famille s'installe au Havre.
Georges poursuit ses études au lycée de la ville, tout en assistant aux cours du soir de l'Ecole des Beaux-Arts. A dix-huit ans, il vient à Paris comme apprenti chez un ami de son père.

Après un an de service militaire au Havre, il s'installe définitivement à Paris et s'inscrit à l'académie Humbert. Il y fait la connaissance des peintres Marie Laurencin et de Picabia. A l'automne 1904, il s'installe dans un atelier rue d'Orsel et commence à peintre seul.

Après un bref séjour à l'Estaque, près de Marseille, influencé par le fauvisme, il revient à Paris et il expose six toiles au Salon des Indépendants. Elles seront toutes vendues. Ce succès l'encourage et il retourne dans le Midi.

Il sera tour à tour séduit par Cézanne, puis par Picasso, avec qui il nouera une réelle amitié et fondera le mouvement cubiste, changeant une perception de l'art vieille de plusieurs siècles : il ne s'agit plus d'imiter le réel mais de le "déconstruire".

En 1914, Braque est mobilisé. Le 11 mai 1915, il est blessé à la tête, puis trépané. Sa convalescence est longue, et quand il se remet à peindre, en 1917, il est déconcerté par Picasso. Leur étroite collaboration est terminée.

Il devient célèbre pour ses natures mortes et ses "papiers collés", il a également réalisé les vitraux de l'église de Varengeville-sur-Mer.

     

Les techniques de Braque apportent des innovations : il insère des lettres et des chiffres d'imprimerie peints au pochoir puis se livre à des imitations de matière, faux bois et faux marbre. Il incorpore du sable, la sciure, de la limaille de fers à ses toiles. De là, il passe au collage de morceaux de papier peint, de journaux, d'affiches ...

Braque meurt le 31 août 1963 à Paris.